• Health system reform and the role of field sites based upon demographic and health surveillance Policy and Practice

    Tollman, S.M; Zwi, A.B

    Resumo em Francês:

    Il est bien connu que les sites d’études sur le terrain qui reposent sur des données issues d’une surveillance démographique et sanitaire ont contribué à l’évaluation d’interventions nouvelles ou non encore testées, en grande partie par le biais d’épreuves d’efficacité de techniques nouvelles ou de prestations particulières, qu’il s’agisse de vaccins, de thérapie par réhydratation orale ou de méthodes contraceptives. Ces sites sont caractérisés par des recensements réguliers d’une population géographiquement bien délimitée complétés par l’enregistrement systématique de données démographiques (naissances, décès et migrations), avec interconnexions entre chaque dossier individuel. Si l’action du British Medical Research Council en Gambie et l’étude Matlab au Bangladesh sont parmi les plus anciennes et les mieux connues, le nombre des sites d’études sur le terrain qui s’appuient sur des données issues d’une surveillance démographique et sanitaire a nettement augmenté depuis 1990, en particulier en Afrique. Malgré les contributions de quelques projets beaucoup plus anciens (par exemple Pholela en Afrique du Sud et Narangwal au Pendjab) et les efforts récemment fournis pour inventorier des sites d’études dans le contexte plus vaste des systèmes de santé, la contribution de ces sites à la réforme du secteur de la santé, à l’échelle nationale ou internationale, est restée limitée. Rares sont les documents sur les politiques et le développement des systèmes de santé qui ont été produits par les sites actuellement opérationnels qui pourtant, consacrent à d’autres sujets un volume impressionnant de publications. Peut-être cela tient-il en partie à des questions complexes de contrôle et de responsabilités dans la gestion des recherches des sites ainsi qu’à leurs directions techniques qui peuvent ne pas être toujours attentives à la problématique des politiques de santé. Les sites d’études sur le terrain, qui ont des caractéristiques communes avec les études pilotes classiques, ne peuvent échapper aux critiques dont ces études ont fait l’objet. Après avoir exploré et défini les caractéristiques de ces sites dans des pays à revenu faible et moyen, les auteurs du présent article font valoir que beaucoup des sites actuellement actifs disposent des moyens nécessaires, encore que largement inexploités, pour contribuer sensiblement au développement sanitaire aux niveaux national et sous-national. La population couverte par ces sites étant souvent celle de districts ou de sous-districts, l’utilisation stratégique des données de la surveillance sanitaire et démographique pourrait être précieuse pour les activités de décentralisation des autorités sanitaires nationales et provinciales. L’apport de ces données pourrait être particulièrement utile dans les domaines suivants : - communication de données sur la population et constitution de sources d’information ; - évaluation de programmes et d’interventions ; et - applications politiques et pratiques. Les auteurs présentent les mécanismes qui pourraient être mis en œuvre pour améliorer les liens entre les sites d’études sur le terrain, les communautés et les responsables de la planification et du fonctionnement des systèmes de santé. L’exploitation des possibilités ainsi offertes exigera un effort d’apprentissage de la part des équipes de recherche comme de la direction des services de santé. Des ressources additionnelles seront nécessaires mais le coût à prévoir sera sans doute marginal par rapport au coût total de telles activités de recherche. Par ailleurs, en favorisant un resserrement des liens avec les communautés locales, différentes institutions (équipes sanitaires de district, organisations non gouvernementales) et d’autres instances concernées, de tels investissements seront sans doute décisifs pour les objectifs à long terme des recherches des sites d’études sur le terrain. La contribution que pourraient apporter à la réforme des systèmes de santé les études faites sur le terrain à partir de données issues d’une surveillance démographique et sanitaire justifie-t-elle que l’on préconise des adaptions et des investissements supplémentaires ? La réponse dépend sans doute des situations particulières selon les pays ; par ailleurs, il sera peut-être possible de définir les conditions dans lesquelles ces projets peuvent se révéler les plus efficaces, et à quel coût. Il faudrait pouvoir s’appuyer sur une vaste somme d’expériences pour évaluer les contributions potentielles et effectives du nombre croissant de sites d’études qui reposent sur une surveillance démographique et sanitaire aux efforts actuels de développement des systèmes de santé aux niveaux national et sous-national. Le réseau international des sites d’études chargés de l’évaluation démographique continue des populations et de leur santé dans les pays en développement (INDEPTH) constitue un dispositif propice à un examen approfondi de ces questions. Le climat actuel, qui est à la réforme du secteur de la santé et à la décentralisation, justifie certainement que l’on continue à évaluer dans quelle mesure les systèmes nationaux de santé bénéficient des investissements préalablement consentis dans les sites d’études sur le terrain qui s’appuient sur une surveillance démographique et sanitaire.

    Resumo em Espanhol:

    Los puestos sobre el terreno basados en la vigilancia demográfica y sanitaria (VDS) han contribuido de forma fehaciente a la evaluación de intervenciones nuevas o no probadas, en gran parte mediante ensayos de la eficacia de nuevas tecnologías o la prestación de determinados servicios, como por ejemplo vacunas, tratamientos de rehidratación oral y métodos anticonceptivos alternativos. Estos puestos sobre el terreno se caracterizan mediante censos regulares y repetidos de una población geográficamente definida, a lo que se añade el registro sistemático de los hechos vitales (nacimientos, defunciones y migraciones), con vínculos a las historias clínicas de cada individuo a través de bases de datos. Si bien la labor del Consejo Británico de Investigaciones Médicas en Gambia y el Estudio Matlab llevado a cabo en Bangladesh figuran entre las iniciativas más antiguas y mejor conocidas, a partir de 1990 se ha observado un marcado aumento del número de puestos de VDS sobre el terreno, sobre todo en África. Pese a las aportaciones de unos pocos proyectos emprendidos mucho antes (como Pholela, en Sudáfrica y Narangwal, en el Punjab), y a algunos esfuerzos recientes tendentes a inscribir los puestos de VDS sobre el terreno en una estructura más amplia de sistemas de salud, la contribución de esos puestos a la reforma del sistema de salud, a nivel ya sea nacional o internacional, ha sido limitada. Es escasa la literatura sobre desarrollo de políticas y sistemas de salud emanada de los puestos sobre el terreno actualmente operativos, a pesar de que la lista de publicaciones en otras esferas es impresionante. Esto puede deberse en parte a los complejos problemas que en materia de propiedad, responsabilidad y rendimiento de cuentas plantea la gestión de las investigaciones de los puestos sobre el terreno, así como a un liderazgo técnico entre cuyos puntos fuertes probablemente no figura un conocimiento cabal de los problemas de política sanitaria. Los puestos sobre el terreno, que comparten varias características con estudios piloto más convencionales sobre intervenciones sanitarias, no pueden ignorar las críticas que han suscitado estos estudios. Analizando las características y los rasgos distintivos de los puestos de VDS sobre el terreno en países de ingresos bajos y medianos, el presente artículo señala que muchos puestos actualmente operativos ofrecen posibilidades en gran medida desaprovechadas para contribuir de manera sustancial al desarrollo sanitario nacional y subnacional. Como las poblaciones cubiertas por esos puestos se corresponden a menudo con los distritos o subdistritos, el uso estratégico de la información generada por la VDS puede informar los esfuerzos de descentralización de las autoridades sanitarias nacionales y provinciales. Entre los sectores en que se han producido contribuciones especialmente pertinentes cabe citar los siguientes: - ofrecimiento de datos basados en la población y aportación de un recurso de información; - evaluación de programas e intervenciones; y - desarrollo de aplicaciones para la política y la acción. En el artículo se proponen varios mecanismos posibles para fomentar el establecimiento de vínculos entre los puestos sobre el terreno, las comunidades, los planificadores del sistema de salud y los dispensadores de atención. La explotación de estas oportunidades requiere un esfuerzo de aprendizaje tanto de los equipos de investigación como de quienes dirigen los servicios de salud. Se necesitan recursos adicionales para esta labor, pero el costo general será probablemente mínimo en comparación con los gastos totales de ejecución de esas actividades de investigación. Además, al fortalecer las relaciones con las comunidades locales, las instituciones (equipos de salud de distrito, organizaciones no gubernamentales) y otros interesados directos, esas inversiones pueden resultar cruciales para los intereses de investigación a largo plazo de los puestos de VDS sobre el terreno. La contribución potencial de esos puestos sobre el terreno a la reforma del sistema de salud, ¿justifica que se proponga adaptarlos e invertir en ellos mayores sumas? La respuesta depende quizá de la situación particular de cada país; otra opción es tal vez destacar las circunstancias en que los proyectos pueden ser más eficaces, y el costo correspondiente. Se necesita un bagaje de experiencias para evaluar la contribución potencial y real del creciente número de puestos de VDS sobre el terreno a los actuales esfuerzos de desarrollo sanitario a nivel nacional y subnacional. La red INDEPTH (red internacional de puestos sobre el terreno para la evaluación demográfica continua de las poblaciones y su salud en países en desarrollo) proporciona un mecanismo para poner de relieve esas cuestiones. El actual clima de reforma y descentralización de la salud, unido a los importantes cambios experimentados por el perfil de la carga de morbilidad, constituye una razón de peso para promover una evaluación permanente de la magnitud de los beneficios que para los sistemas nacionales de salud se derivan de las inversiones previas en puestos de VDS sobre el terreno.

    Resumo em Inglês:

    Field sites for demographic and health surveillance have made well-recognized contributions to the evaluation of new or untested interventions, largely through efficacy trials involving new technologies or the delivery of selected services, e.g. vaccines, oral rehydration therapy and alternative contraceptive methods. Their role in health system reform, whether national or international, has, however, proved considerably more limited. The present article explores the characteristics and defining features of such field sites in low-income and middle-income countries and argues that many currently active sites have a largely untapped potential for contributing substantially to national and subnational health development. Since the populations covered by these sites often correspond with the boundaries of districts or subdistricts, the strategic use of information generated by demographic surveillance can inform the decentralization efforts of national and provincial health authorities. Among the areas of particular importance are the following: making population-based information available and providing an information resource; evaluating programmes and interventions; and developing applications to policy and practice. The question is posed as to whether their potential contribution to health system reform justifies arguing for adaptations to these field sites and expanded investment in them.
  • Anthropological perspectives on injections: a review Policy and Practice

    Reeler, A.V

    Resumo em Francês:

    Des études qualitatives faites dans les pays en développement ont mis en lumière la grande popularité des injections. Il est maintenant de plus en plus avéré que les injections et le matériel d’injection sont utilisés non seulement par les dispensateurs de soins, qu’ils appartiennent ou non au système institutionnalisé, et les tradipraticiens mais aussi par des profanes. La recherche épidémiologique établit un lien entre les nombreuses injections pratiquées dans de mauvaises conditions de sécurité et des infections hématogènes graves telles que les hépatites virales B et C et le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Le présent article examine les raisons de la demande d’injections par les usagers et de l’administration d’injections superflues ou dangereuses par différents types de dispensateurs. Les interventions dont le but est de réduire le risque d’injections dangereuses sont examinées par rapport à des facteurs culturels et sociaux et à des facteurs associés aux systèmes de santé qui influent sur leur utilisation. Plusieurs approches sont proposées ci-après pour la conception de ces interventions. • Des informations quantitatives et qualitatives sur les tendances de l’usage des injections dans les pays en développement sont nécessaires. • Les personnels chargés de planifier les interventions doivent recueillir des informations sur la signification des injections dans le contexte culturel local. • La question des injections doit être traitée simultanément dans les communautés et les systèmes de santé. • Il serait utile d’étudier l’usage des injections dans le contexte des interactions entre malades et dispensateurs. • Il faudra peut-être de nombreuses années avant de pouvoir réduire sensiblement le nombre des injections inutiles. Aussi vaudrait-il mieux essayer de réduire l’administration d’injections dans de mauvaises conditions de sécurité.

    Resumo em Espanhol:

    Según diversos estudios cualitativos realizados en países en desarrollo, las inyecciones gozan de gran popularidad. Aparte del empleo que de ellas hacen los dispensadores formales e informales de asistencia y los curanderos tradicionales, hay indicios de un uso cada vez más extendido de las inyecciones y del material de inyección por el público en general. Las investigaciones epidemiológicas vinculan el elevado número de inyecciones peligrosas a graves infecciones transmitidas por la sangre como las hepatitis víricas B y C y el síndrome de inmunodeficiencia adquirida (SIDA). El presente artículo examina las razones subyacentes de la demanda de inyecciones por los consumidores y de la administración de inyecciones innecesarias o peligrosas por diferentes tipos de prestadores de asistencia. Se analizan las intervenciones encaminadas a reducir el riesgo de administración de inyecciones peligrosas en relación con diversos factores culturales y sociales, así como con otros factores asociados a los sistemas de salud que también influyen en su uso. Se presentan a continuación varias sugerencias para encauzar el diseño de esas intervenciones. • Se necesita información cuantitativa y cualitativa sobre las tendencias del uso de inyecciones en los países en desarrollo. • Los planificadores de las intervenciones han de reunir información específica de la cultura en cuestión sobre el significado de las inyecciones en los contextos locales. • Es necesario abordar el tema de las inyecciones en las comunidades y en los sistemas de salud simultáneamente. • Convendría estudiar el uso de las inyecciones en el contexto de las interacciones entre los pacientes y los dispensadores de atención. • Tal vez no se pueda reducir sustancialmente el número de inyecciones innecesarias hasta dentro de muchos años, por lo que quizá sería preferible intentar reducir los casos de administración peligrosa.

    Resumo em Inglês:

    Qualitative studies from developing countries have pointed to the widespread popularity of injections. In addition to their use by formal and informal providers and traditional healers, there is now increasing evidence of the use of injections and injection equipment by lay people. Epidemiological research links the large number of unsafe injections to serious bloodborne infections such as viral hepatitis B and C and acquired immunodeficiency syndrome (AIDS). The present article examines the reasons behind the demand for injections by consumers and the administration of unnecessary or unsafe injections by different types of provider. Interventions aimed at reducing the risk of unsafe injections are discussed in relation to cultural and social factors as well as those factors associated with health systems. Suggestions are made for approaches to the design of such interventions.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
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